La construction d’une maison ou d’une quelconque extension (jardin, garage, chemin, terrasse, etc.) peut requérir un mur de soutènement comme sur les voies publiques ou les berges. Son rôle est de soutenir en contenant et en résistant à la pression afin de prévenir les glissements de terrain dans un espace défini. Composé de sable ou de terre, le mur est un ouvrage complexe qui demande une grande précaution pour garantir la solidité de la maçonnerie.
Préparer le site de construction
Avant d’initier la construction du mur de soutènement, il est essentiel de s’assurer que le sous-sol affecté par celui-ci n’est pas traversé par des installations (câbles, tuyaux, etc.). Après avoir délimité l’emplacement du mur avec des piquets et des cordes, une tranchée devra être creusée le long du tracé et devra être plus large que les parpaings qui serviront pour la construction. En prévoyant une profondeur adaptée à la hauteur du mur, par exemple 2,5 cm par 20 cm, il sera alors possible de tasser le sol avec un compacteur pour mettre la terre à niveau.
La construction pourra ensuite commencer avec la pose d’une couche épaisse de gravier dans la tranchée qui sera repartie avec un râteau en vérifiant que la couche reste plane sans présence de bulles.
Poser la fondation
La qualité du mur de soutènement dépend de la pose de la fondation, qui est d’ailleurs une étape à réaliser avec précaution. En effet, les éléments composant le mur doivent être adaptés au terrain afin de garantir le maximum de stabilité, en plus de demeurer compacts ainsi que solides. De ce fait, plusieurs types de mur de soutènement selon la nature du sol qu’il devra supporter (stable, poids, gabions, pierres sèches, etc.).
Le premier rang de parpaings résidant sur la couche de base devra alors être placé correctement, et pour terminer la fondation, le rang de parpaings doit être remblayé pour prévenir l’affaissement du mur.
Construire le mur de soutènement
Pour construire le mur, il suffit de poser une rangée de parpaing qui sera empilée sur la première rangée. Pour cela, il faudra appliquer le mortier et poser le parpaing au-dessus de la rangée précédente en vérifiant la solidité de la construction à chaque fois. L’opération pourra alors être répétée jusqu’à ce que le mur atteigne la hauteur souhaitée, et des dalles ou coffrages peuvent être posés sur la rangée finale de parpaings par exemple pour terminer la construction.
Attention, un mur de soutènement ne doit pas dépasser 4 m en termes de hauteur, ni construit sur des terrains dont la pente est supérieure à 10°. En cas de doute, il ne faut surtout pas hésiter à consulter un professionnel pour prendre en charge la construction.
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